Sarkozy en examen : et les trois autres ?
jeudi 22 mars 2018 par SHAHSHAHANI Volodia
L’ancien président du régime français a été mis en examen pour "corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens" et placé sous contrôle judiciaire. Avant le jugement il bénéficie de la présomption d’innocence.
Ces chefs d’accusation sont tout de même une pécadille en regard de l’action illégale commise en 2011 en Libye par cette bande des quatre :
Nicolas Sarkozy, président
François Fillon, premier ministre
Alain Juppé, ministre des affaires étrangères
Gérard Longuet, ministre de la défense
– Violation flagrante de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité de l’Onu
– Des dizaines de milliers de morts sous les bombes occidentales
– Destruction d’un pays remis aux djihadistes
– Assassinat de son dirigeant
On a les aveux à chaud du dernier nommé (Longuet, l’ancien militant d’Occident recyclé dans le neolibéralisme), qui, de peur de se voir privé de son "exploit" par les USA, a revendiqué sur les ondes l’action de l’armée française, décisive selon lui dans la "livraison" de Kadafi à ses tortionnaires.
La bande des quatre de Libye ne répondra pas de crimes de guerre devant un tribunal international : ce dernier est réservé aux Africains et aux Yougoslaves (de préférence des Serbes).