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CHAPOTET = expo 4 ?

lundi 29 janvier 2007 par SHAHSHAHANI Volodia

 Avec Aurélie, Carole, Claire et Leïla nous avons suivi le 28 janvier la trace de montée du sanglier JBT par le sentier voir sortie. A la descente, quelques variations. Ceci pour un rappel.

 Il y a des piquets de fer partout, pas seulement sur le sentier et l’arête comme je l’avais déjà signalé en janvier 2005

 Ces piquets de fer, quoique de section ronde, sont aussi tranchants qu’une lame pour le visage ou l’abdomen qui viendraient s’empaler dessus.

 C’est déjà très dangereux lorsqu’ils sont apparents comme c’est le cas avec le faible enneigement actuel. Ce peut aussi l’être en été, par exemple pour un enfant qui trébucherait en courant sur un terrain a priori anodin (sentier).

 Le danger s’accroit l’hiver sur cette montagne de faible altitude, prisée des promeneurs à raquettes ou des skieurs, lorsque ces pièges mortels sont justes recouverts d’une couche de fraîche.

 Il est évidemment plus facile de planter des ferrailles de chantier que des piquets de bois à section supérieure ronde ou carrée. N’y-a-t-il aucune réglementation en matière de clôture ? Au minimum, il serait souhaitable que les tiges actuellement en place soient capuchonnées avec un bonnet protecteur amortissant (caoutchouc…)


Messages et Commentaires ...
  • 29 janvier 2007 Thierry Ardaillon - A propos de us et coutumes extra-citadines

    D’origine payasanne, je voudrais juste préciser que les terrains sur lesquels nous évoluons (en été ou en hiver) appartiennent bien souvent à des particuliers, qui pratiquent des activités professionnelles (agricole, forestiéres...)
    Sur ces terrains privés, il existe une tolérance de passage pour les promeneurs.
    Ces personnes pour lesquelles la montagne n’est pas un lieu de loisir mais un lieu de labeur ont autre chose à faire qu’aménager leurs propriétés afin de les rendre acceuillantes pour le touriste (quels bénéfices pour eux ?) .
    La montagne n’est pas un parc d’attraction ou les clients auraient droit à une éxigence de sécutité en échange d’une rémunération.
    Trop d’éxigences risquent trés vite de se voir opposer des interdictions...

    ...La seule possibilité serait que les citadins pratiquant la nature ne se comportent pas uniquement en consommateurs mais apportent leur contribution à la vie montagnarde par des actions diverses et variées (ex : aide à la protection des troupeaux, portages, débroussaillages, montage de clotures....) En échange de quoi, ils pourraient alors demander des contreparties...

    Cordialement.

  • 29 janvier 2007 LTA - sangliers

    Salut Volo
    Il est probable que le sanglier qui a tracé n’était pas Jo car j’ai cru comprendre que d’autres y étaient allé la veille en se fourvoyant un peu trop à gauche à la montée. Pour ma part, après avoir quitté cette trace qui semblait ne pas aller où il fallait, j’ai fait aussi un peu de sanglier pour rejoindre le chalet du Verneil et retrouver une autre trace qui elle était au bon endroit (en revanche, elle n’était pas pratique = une trentaine de conversions pour remonter la pente au-dessus du Chalet alors qu’il n’en faut aucune en épousant au mieux le terrain). A la descente, pour éviter le pousse-pousse, on a pris des pistes forestières sous le Replat et, après avoir croisé une zone ravagée et labourée par de vrais sangliers cette fois, avons fini à la départementale vers 670 m au Verneil. C’est nettement plus intéressant que le retour par la route sur les Portiers mais ça manque encore de neige.
    Pour les piquets aux Chapotets, je les ai toujours vus, ce coin étant un lieu d’estive de bovidés et ovidés.

  • 30 janvier 2007 LTA - citadins consommateurs ?

    J’ai plusieurs fois noté, par exemple dans le débat sur les arches de Chartreuse, que l’on reprochait aux citadins de "consommer la montagne" sans rien y apporter. Certes, dans le cas d’une toute petite commune qui n’est pas une station village (par exemple Laval sur les balcons de Belledonne), on pourrait croire que le citadin qui vient simplement se promener n’apporte rien. Eh bien même dans ce cas-là, il faut se garder de tirer des conclusions trop hâtives car la fréquentation de la montagne (et de la nature en général) n’apporte pas que des nuisances. A titre d’exemple, je rappelle qu’un certain nombre de randonneurs (grimpeurs...) sont aussi des naturalistes (j’en fait partie) et communiquent leurs observations (faune, flore...) à différentes associations de gestion de l’environnement. Leurs relevés sont précieux pour la sauvegarde de la nature. Un tout autre exemple que l’on pourrait citer concerne le braconnage.Plus il y a de randonneurs sur le terrain, plus le braconnage est limité pour une raison évidente : pour braconner, faut vivre caché.
    Ceci étant, il est clair que les problèmes posés par la fréquentation de la montagne sont loin d’être résolus mais on ne vas pas le faire là et en quelques lignes. Pour recentrer d’ailleurs le débat à propos des piquets en fer du Chapotet je dirais simplement ceci dans l’état actuel des choses :
     Ces piquets existent et sont dangereux pour les randonneurs et surtout les skieurs ; il fallait le rappeler.
     En cas d’accident (bien que ne cautionnant pas ce système juridique), il est probable que le propriétaire des lieux sera inquiété.
     Si quelqu’un se blessait (ou pire) sur ma propriété, je n’aurais pas la conscience tranquille d’avoir laissé des pièges.

  • 31 janvier 2007 CEI - Gentils paysans, vilains citadins…

    Je suis toujours un peu agacée de lire ce type de propos soulignant l’opposition entre lieux de loisirs et lieux de travail tout comme l’assimilation des urbains à de vilains consommateurs sans cervelle ou conscience quelconque… ça me rappelle le discours désabusé des cafistes (cafards) se plaignant de leurs adhérents-consommateurs et constatant impuissants et plaintivement la désaffection de leurs clubs… La montagne est à la fois un lieu de travail et un lieu de loisirs, c’est ainsi et depuis longtemps déjà. J’habite et je travaille en milieu urbain, je pourrais me plaindre de tous ces ruraux qui viennent squatter les rares places de parking pour se faire un ciné en soirée rien que pour leurs loisirs… (je blague… et en plus les places de parking ne m’appartiennent pas). Le propos de Volodia comme de Lionel est de mettre en exergue la dangerosité de ces clôtures, ça me semble tout à fait nécessaire de le faire, et je n’ai pas relevé une quelconque notion d’exigence… Et je ne vois dans ceux de Thierry Ardaillon que de l’aigreur à l’égard des citadins-touristes dont il est dommage finalement de ne pas profiter de leur présence pour les faire consommer.
    Je n’ai aucune des compétences dont parle Lionel mais je ne vois pas non plus m’engager dans des actions de débroussaillage, de portage etc. non pas que je refuse cela de façon catégorique mais je ne vois pas pourquoi les citadins – à partir du moment où ils ne dégradent pas le milieu de leurs loisirs – devraient forcément payer un tribu à ceux qui y vivent. Ceci étant dit je suis consciente des problèmes que pose la sur-fréquentation de certains lieux (pas la fréquentation de façon générale) et pour limiter ses impacts il me semble que le meilleur moyen passe par la prévention et l’information et pas par l’interdiction.

  • 31 janvier 2007 Thierry Ardaillon - Opposition confirmée... et recentrage...

    Avec de la tempérance dans mes propos, sans juger hâtivement et surtout en restant dans le sujet...
    je vais apporter une dernière précision.
    Je l’ai déjà dis au dessus mais sûrement pas de façon assez claire. En France plus de 80% du territoire en dehors des voies de circulations est de nature privé. Et la loi française fait de la propriété un principe quasi "inviolable et sacré " de même que la bien connue Déclaration de l’homme et du citoyen de 1789.
    Je n’invente rien

    Parlez en à la FFRP qui négocie des conventions de passage de ses GR balisés et qui se voie contrainte à des détours en cas de refus de la part du propriétaire...

    En tout état de cause, le passage constituant seulement un acte de tolérance exercé avec la permission, expresse ou tacite, du propriétaire du fonds , il est donc difficile d’exprimer une critique recevable à propos de l’état des lieux traversés.

    Le monde montagnard (ou rural) est divers et ce n’est sûrement pas en le pratiquant seulement en promeneur comme nous le faisons en général qu’on a le plus de chance d’en appréhender la complexité .
    Deux mondes se croisent mais trop souvent s’ignorent.

  • 1er février 2007 LTA - réponse à Thierry Ardaillon

    Je n’ai personnellement jamais exigé quoi que ce soit des propriétaires des terrains que je traverse lors de mes sorties en montagne (et ailleurs) et j’ai toujours fait en sorte qu’il ne reste, si ce n’est l’empreinte de mes pas, aucune trace de mon passage. A propos de ces piquets, comme je l’ai déjà dit plus haut, il me semble que c’est plutôt une affaire de bon sens que d’obligation des uns et des autres.
    Je suis cependant d’accord avec vous sur deux points : la règlementation française sur la propriété (indiscutable) et la méconnaissance mutuelles des deux mondes que vous citez.
    Reste qu’il va bien falloir que les ruraux tiennent compte de cette fréquentation des terrains de montagne parce que je ne vois pas comment on va obtenir des millions de citadins qu’ils arrêtent de fréquenter ce magnifique milieu qui leur permet de s’évader de la pollution et du stress de la ville.

  • 1er février 2007 Jean-Luc Ageron - et il y a une responsabilité

    il m’est déjà arrivé par deux fois d’échapper de peu à une décapitation,en ski et en vtt, par des fils electrique tendus à très mauvaise hauteur. Après que la révolte et l’envie de tout faire péter ai diminuer d’un cran j’ai fait mon enquete et suis allé voir le paysan du coin. Je me suis fait insulté, menacé, traité, insulte supreme de fainéant, de société de loisir et d’urbain. Le Monsieur était en colrer. Mais, je ne me demontais pas et lui ai dit, sous forme de conseil et qu’il en ferait ce qu’il veut, que si un accident se produisait sa responsabilité serait engagée car :
    (le code pénal)"tous ceux qui, par imprudence, négligence, maladresse, inattention ou inobservation d’1 règle de prudence ou de sécu imposé par la loi ou un reglt portent atteinte à la vie ou l’intégrité physique...." est passible de 1 an de prison et 15 000€, c’est le code pénal et aprés y’a les dommage et interet....
    Que l’on soit d’accord ou pas avec la société dans la qu’elle on vit, c’est cette société qui nous jugera donc....je crois qu’il vaut mieux informé le paysan qu’il doit agir avec précausion et responsabilité il en va aussi de son avenir

  • 1er février 2007 Frédéric Bunoz - Re : Gentils paysans, vilains citadins…

    Je comprends la réaction de Thierry.
    Volo n’a rien exigé, juste posé des questions.
    Mais sur ce site, le débat a toutes les chances de n’atteindre qu’une partie des intéressés, les randonneurs. Les alpagistes concernés ne doivent pas être connecté en permanence à Volopress :-) Du coup, pour qqun comme Thierry, le débat (s’il y en a un) semble biaisé dès le départ.
    Ce n’est pas une critique de volopress, mais c’est juste our rappeller que le média modifie la perception de l’info.

    Si on souhaite que ça change, il me semble plus simple d’aller voir directement les alpagistes et bergers concernés.
    Ils ne sont pas forcément insensibles à ces "contraintes" touristiques. En effet, la commune de Presle ou du Verneil a reçu des subventions européennes pour réhabiliter certains alpages, pour le paturage et pour le tourisme (en gros, l’Europe donne des subventions pour couper des arcosses, c’est pas beau ça ? :-). Il doit bien y avoir moyen de s’entendre avec le propriétaire des piquets en question.

    CEI :
    Et je ne vois dans ceux de Thierry Ardaillon que de l’aigreur à l’égard des citadins-touristes dont il est dommage finalement de ne pas profiter de leur présence pour les faire consommer.
    Oula ! Heureusement que tous les paysans et bergers que je rencontre en montagnes n’essaient pas de profiter de ma présence pour me faire consommer ! Je préfère bien mieux "compenser" les dérangements que je peux faire en aidant qqun à l’occasion. Je ne suis pas contre consommer qqch, mais ce n’est pas ce que je suis venu chercher. Ca ne me gachera pas ma journée s’il n’y a pas de bar dans le village au retour de la rando (je n’exagère pas, j’en ai déjà vu qui était déçus de ne pas trouver de bar, car la rando ne représente qu’une façon de se faire du mal pour avoir du plaisir quand ça s’arrête, la bière étant le but ultime de la journée : si c’est juste pour ça, pas la peine de se lever à 4h, faire des heures de routes et brasser la neige durant des heures... enfin bon je digresse).

  • 10 mai 2013 BERTHOLLET MICHEL - citadins

    EN MONTAGNE IL N’Y A PAS QUE DES CITADINS QUI SE PROMÈNENT MAIS AUSSI DES GENS QUI TRAVAILLENT SS RELATER LEURS "EXPLOIS" QUOTIDIENTS SUR LE NET

  • 10 mai 2013 VSH - travailler-promener

    il arrive aux citadins de travailler et même de payer des impôts dont une partie subventionne l’activité agricole de montagne : ils y sont donc aussi chez eux.


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