La limpidité de la provocation sioniste à Amsterdam déjà amplement démontrée comme ici a reçu de nouvelles confirmations telles que la présence, aux côtés des hooligans du Maccabi-Tel Aviv, d’agents du Mossad.. L’arrivée de ces voyous à l"aéroport de Tel-Aviv a été saluée avec les mêmes slogans racistes que ceux entendus à Amsterdam. Voir aussi le témoignage d’une hollandaise révulsée par le récit médiatique.

Simultanément des gendarmes français en poste sur un édifice de Jerusalem sous responsabilité française ont été violemment agressés par des policiers sionistes. A la suite de cet incident, au lieu d’enfoncer le clou, le président français s’est aplati devant les hooligans du Maccabi. Des excuses ont été trouvées pour les flics sionistes : accrochez-vous la pouf du jour c’est Samantha de Bendern sur LCI

A l’exception de la France Insoumise, cette capitulation a été unanime dans la sphère politique, du RN au PCF dont le secrétaire général, un habitué des manifs du CRIF, a saisi l’occasion pour faire une nouvelle aliya antisem : Fabien Roussel. Critiqué par la députée Insoumise Marie Mesmeur, il sera épaulé par Retailleau qui lance contre cette dernière un "signalement" . Un point de plus pour le "communiste" soumis. S’ils ne veulent pas être assimilés à leur chef les membres de ce mini parti pourraient s’inspirer de la LFI qui a su se débarrasser du sioniste Ruffin.

Au niveau média l’inversion accusatoire n’aurait pas non plus été dénoncée en mainstream climato-atlantiste de série B si l’on en croit un blogger de Mediapart, Toussaint973 : "Nous sommes le 10 novembre. Dans 72 heures s’ouvrira à Paris, en présence de Smotrich, Israël Forever, un évènement de glorification du génocide et des innombrables crimes d’Israël depuis plus de 76 ans. Quelques organisations essaient de mobiliser. Mediapart garde le silence et participe à garantir la tenue de cette auto-célébration génocidaire...
Oh, le journal sioniste "de gauche" finira par en parler... Quand il sera certain que l’isolement et la censure des appels à interdire cette célébration du crime des crimes auront atteint leur but, permettre à la propagande sioniste de se déployer.
Comme avec les dépêches de l’AFP, ou la propagande de l’entité génocidaire sur le 7 octobre, au-delà des offuscations bon marché, le positionnement de Mediapart est celui d’un soutien critique à Israël et de haine à l’égard de la Résistance palestinienne. Il n’y a pas de sionisme "de gauche", il n’y a pas de féminisme compatible avec le génocide en Palestine, il n’y a pas d’internationalisme s’arrêtant aux frontières mouvantes de l’entité génocidaire, il n’y a pas de respect ou soutien au "droit international" compatibles avec le soutien, même critique, à un Etat génocidaire. Cela réduit tout le reste à des faux-semblants de niche commerciale."
Sur le même blog, le 11 novembre Alexis Gagnon se demande : "Pourquoi cette analyse apparaît-elle seulement dans la section Club Médiapart ? Où sont la Rédaction et les journalistes de Médiapart ? Il y a genre 4 ou 5 articles sur l’Ukraine / Russie aujourd’hui, alors qu’il n’y a aucun nouveau papier sur Gaza, rien sur les événements d’Amsterdam."
Ils ne sont pas les seuls à s’interroger.

Foot : Maillard plus fort que Netanyahou

Si ce dernier déconseille aux supporters israéliens de se déplacer pour le match prévu, le député français appelle au contraire à se rendre en masse au Stade de France, sans doute pour que son boss ne se sente pas trop seul. Sylvain Maillard a de la suite dans les idées. C’est lui qui a tenté de faire adopter l’inique loi assimilant toute critique de l’état sioniste dit "Israel" à l’anti-sémitisme, l’IHRA

Le boycott par le sport avait joué un certain rôle dans la capitulation de l’Afrique du sud de l’apartheid, particulièrement touchée par le rugby. Israel est un acteur négligeable dans ce domaine et bénéficie toujours de la complicité et/ou de la passivité de la "communauté internationale" mais on peut espérer que les manifestations anti-génocide exprimées par la jeunesse des stades grossiront celles exprimées sur les campus.