Auschwitz, Léopard, Palestine
vendredi 27 janvier 2023 par SHAHSHAHANI Volodia
Pour le 78ème anniversaire de la libération par l’Armée Rouge du camp d’extermination d’Auschwitz, l’Allemagne n’a rien trouvé de mieux que de fournir des chars Leopard à son alliée, la nazikraine, pour les orienter contre la Russie.
Le chancelier-potiche Scholz a fini par s’exécuter devant la pression des agents stipendiés des USA, les écologistes "Grünen". La ministre des affaires étrangères a explicitement franchi la ligne que les demi-portions de l’eurotan (tel le Macron français) se sont efforcés de contourner par des formules creuses. Fidèle à elle-même, la MAE-DE, Baerbock, qui a toujours refusé que des négociations de paix soient envisagées, vient en effet de reconnaître être en guerre contre la Russie : "Nous devons faire plus pour défendre l’Ukraine. Oui, nous devons en faire plus, y compris en ce qui concerne les chars. Mais le plus important et le plus crucial, c’est que nous le fassions ensemble et que nous ne jouions pas au jeu des reproches en Europe, car nous menons une guerre contre la Russie et non les uns contre les autres". Ce n’est que l’aboutissement de décisions muries depuis le coup d’etat ukronazi de Maidan en 2014.
C’est bien la coalition dénazifiée en 1945 par l’Armée Rouge et aujourd’hui otanisée, qui a exclu la Russie des cérémonies de commémoration d’Auschwitz.
Cette infection européenne a mieux à faire : justifier les assassinats de Palestiniens après avoir adopté une résolution assimilant l’opposition au régime d’apartheid à de l’antisémitisme l’IHRA.
Cette assimilation s’ajoute à un autre révisionnisme historique de l’Union Européenne.
Tout ceci au moment où sur le plan intérieur, le suicide européen organisé pour des prétextes écologiques autant que militaires exacerbe l’oppression sociale au profit d’investissements favorables au complexe militaro-industriel.