Sous-marins : le revers face à l’humiliation
jeudi 23 septembre 2021 par SHAHSHAHANI Volodia
La déculottée de l’affaire des sous-marins australiens subie par l’apprenti dictateur (Macron) et les deux détritus socialo-sionistes des Affaires Etrangères (Le Drian) et de l’Armée (Parly) a au moins l’avantage de souligner la faiblesse de ces derniers. C’est toujours un régal de voir humilié son ennemi direct, celui qui dans un pays opprime son propre peuple. Un avis partagé par Denzel Washington : "un patriote doit toujours être prêt à défendre son pays contre son gouvernement".
Ce ne sera pas par les urnes que l’on s’affranchira des laquais au service de l’empire et de ses deux capitales, Washington en occident, Tel-Aviv en orient. Un seul politicien, Mélenchon, a appelé à sortir de l’Otan mais il s’est aussitôt emmêlé les pinceaux en se joignant à la meute des "anti-anti-sémites". Sans oublier sa totale soumission à l’inquisition "écologiste".
Dénoncer l’Alliance Atlantique est insuffisant. Une solution provisoire serait de renouer avec l’"Alliance de Revers" conclue au 19ème siècle avec la Russie contre la Triplice et plus près de nous par De Gaulle si l’on suit cette interprétation lue sur Wikipedia : "peu de temps après la Seconde Guerre mondiale, les bonnes relations entre la France et l’Union soviétique ont à nouveau été vues par Charles de Gaulle comme une alliance de revers pour contrer l’Allemagne et contrebalancer l’influence de la Grande-Bretagne et des États-Unis".
"Défense européenne" est aujourd’hui un contre-sens. Depuis 1945, l’Allemagne et l’Italie (cela vaut aussi pour le Japon), ne sont pas des états-nations mais seulement des bases militaires des Etats-Unis. Avec le CNR (Conseil National de la Résistance) et l’indulgence des Alliés (compte tenu de la soumission pétainiste de 1940), la France avait momentanément échappé à cette infamie. Ce n’est plus le cas depuis les présidences Sarkozy-Hollande-Macron.
Aujourd’hui il serait donc opportun de rejoindre l’axe eurasiatique et l’OCS (Organisation de Coopération de Shanghai) où vient aussi d’entrer l’Iran. Au proche et moyen-orient il ne faut pas s’attendre à court terme à un rôle majeur de la Chine (les Palestiniens, s’ils ne sont pas exterminés d’ici là devront tenir jusqu’en 2050). La Chine a ses priorités ailleurs et elle n’est probablement pas encore en situation de DMA (destruction mutuelle assurée) avec les USA. Mais la Russie, son alliée, l’est sans conteste : pas pire comme alliance pour un état de taille moyenne comme la France qui pourrait alors se voir confier une mission de nettoyage des excréments d’occident (sionisme et arabo-sunnisme).
C’est la colonie centrale (Allemagne, Pologne, Ukraine…) qui serait prise en tenaille et pourrait alors commencer à réviser son jugement face à ce revers. L’occasion s’était déjà présentée en 2003 lors de la guerre d’Irak, mais Chirac et Schröder n’avaient pas l’étoffe suffisante pour ce choix stratégique. On peut supposer que l’Espagne, où de grandes villes sont BDS, serait rapidement de la partie jusqu’à ce que d’autres suivent et dans ce cas il serait alors à nouveau possible de parler d’ "Europe" autrement que par des "sauts de cabris".
Utopie ?