::... Nivologie ...
Conditions un peu délicates en montant au col des Lauzières en raison des nombreuses plaques sur les rives du ravin à droite de la côte des Murets. Ce sont plutôt des plaques de surface plus ou moins dures, dont certaines ont été désagrégées par le froid. Par sécurité, j’ai préféré remonter le ravin lui-même, en partie rempli et durci par des coulées, mais la progression fut lente. J’ai dû déchausser dans un étroit couloir plus raide sur près de 100 m. J’ai alors pu constater la présence de 3 sous-couches de regel, dont la plus profonde est assez solide, mais tout le reste, c’est de la face plane et sans doute du gobelet au sol... Pourtant, pas d’affaissement ni de " voum ". Des pentes tentantes à droite sont en faces planes sur dond dur, dangereux au-dessus des barres. La combe du Veyre est affreuse à skier, mais a priori sans grand danger, les plaque
::... Itinéraire ...
RAS, sauf que j’ai emprunté une bonne trace en rive droite en partant des Baumes. Il y en a une autre en rive gauche et elles se rejoignent vers 1520 m. J’ai rencontré quelques difficultés après la sortie du ravin qui débouche dans le vallon d’Isola. D’abord la traversée est un peu délicate avec cette neige abondante sans cohésion et puis ça ne passe pas bien en rive gauche avant le point 1723. J’ai dû batailler (et déchausser) dans une grosse épaisseur de neige très froide pour remonter derrière et tenter d’attrapper le sentier (tirets noirs) que je n’ai pas trouvé. Ensuite, j’ai réussi à rejoindre vers 1680 le sentier de Vallonpierre qu’on suit jusqu’aux Auberts (il se devine assez bien, même si je n’ai pas vu une seule balise).
::... Commentaire ...
Une bien bonne galère ce jour. J’avais pris 3 h de marge sur l’horaire et il m’en a manqué 2 pour éviter la fin nocturne... Beaucoup de temps perdu dans la montée au col des Lauzières (1 h), traversée lente au-dessus des lacs (bottage) et neige vraiment épuisante à skier dans la combe du Veyre. Heureusement, j’en avais fini avec les difficultés avant la nuit (vers 17h30), mais la nuit tombant le reste a duré des plombes... Une traversée d’un ravin très raide (au-dessus du point 1558), ravagé par des coulées de neige mêlée à de la terre et de petites pierres, le tout complètement gelé, m’a contraint à chausser les crampons. Le retour depuis les Auberts n’en finit pas, mais il y a une bonne trace durcie par quelques passages, malgré beaucoup de plat et de petites remontées. Bien le bonjour à JB05 (skitourien) et ses amis rencontrés à la montée, qui se sont sagement contentés de Tête Virante.