TETE DE L'AUPET, Vallon des Narrites

Dans la descente de la pente sommitale, tout tenait parfaitement en place ; il n'y avait pas, à ce qui m'a semblé, de couche fragile enfouie. L'épaisseur de neige n'était pas très importante, maximum 50 cm. On trouve quelques brefs passages sous des rochers où les transports ont formé des plaque de surface, mais rien de très méchant.

Du pont, voie normale par les Narrites, en prenant l'option par la crête (passage par le col 2246), plus sûre. Puis descente dans la face, plutôt à droite au début.

Encore une fois, le meilleur est en bas, entre 1600 et 1300 : de la poudreuse divine qui ne subit pas beaucoup l'action du soleil et n'a pas été soufflée par le vent. Le reste était fort sympathique, d'autant que j'ai rencontré au départ un certain Gilles avec lequel j'ai fait toute la course. Il avait écumé le Dévoluy il y a vingt ans, et il était heureux d'y revenir faire un tour. Quu'il soit ici salué ! Nous nous sommes régalés aussi dans la pente sommitale, après les cinquante premiers mètres douloureux à nos semelles. On touche pas mal, d'ailleurs, mais rien de monstrueux. Attention au gros chourum à l'ouverture béante à la cote 1953 !