TÊTE DE GIRBAULT, Face sud

Les pentes sud ont évolué en grains fins, avec une couche supérieure de regel de 5 cm, constituée de grains ronds agglomérés. Pas de sous-couche fragile. Je ne sais pas ce que recèle la face ouest, ne l?ayant pas descendue, mais le vent de sud violent du 18 février avait ensuite tourné à l?est par ici? Les combes ouest de la montagne de Faraut sont assez remplies, mais personne ne s?y est encore risqué, semble-t-il.

On démarre au cuchon de neige à 1400 après le premier lacet au-dessus de Truziaud (on peut partir aussi du Pin, plus bas, mais plus direct et plus agréable à descendre). Ne pas chercher, comme moi, à passer au-dessus du petit bois de mélèzes à 1550, car on tombe sur une barre ; il faut bien passer à sa gauche en montant. Après la bergerie à 1580, c?est tout droit dans la pente, et vers 2250, on prend à gauche pour franchir la corniche, rejoindre l?arête finale que l?on remonte en prenant garde à ne pas faire s?effondrer la corniche.

Très bonne descente encore à 13h ! La neige était un peu molle, mais encore très agréable à skier en grands virages. Il aurait fallu que je sois plus rapide (mais cette course est plus longue qu?elle n?y paraît) ou que je démarre une bonne heure plus tôt. J?ai touché quelques cailloux dans le haut (peut-être à cause de la neige molle), mais rien de grave. Le col du Festre était quasi-infranchissable au retour? en raison des centaines de véhicules garés sur ses bords. Le Chauvet s?est transformé en véritable piste. Nous sommes toujours en risque 4 dans le Dévoluy, et c?est tracé presque partout : cela laisse rêveur. Le ravin des Chômeurs est encombré d?une coulée nourrie de plaques issues de l?arête NO du Pic Ponsin (orientation NE). Traces au pic Pierroux, mais aucune autre sur le versant ouest de Faraut.