PARRACHÉE, Dent, Par le couloir de la Lauza

Il faut évidemment toujours se méfier des descentes tardives, car il y a encore des coulées possibles, notamment sous la pointe de l'Échelle et le Rateau d'Aussois ; à part ça, tout est sain, si le regel est bon, bien sûr.

Montée au refuge la veille en fin d'après-midi, et départ à 5h le lendemain : traversée à niveau pour gagner le vallon de la Fournache, montée en crampons du couloir de la Lauza, Chaise du Pape et sommet. Descente identique en passant par le refuge, puis retour en gagnant au NO le fond d'Aussois puis la rive droite du plan d'Amont. Dernier déchaussage à 2090 m au premier barrage (plusieurs passages sur herbe).

Arrivés au sommet à 9h, nous avons cherché à traîner au maximum, mais il y avait un petit vent qui a fini par nous chasser. La descente à 10h de la Chaise du Pape était encore dure dans la première pente orientée SO puis revenue à point dans sa partie S. La traversée expo qui permet de rejoindre le haut du couloir de la Lauza était par contre bien mou (ne pas y passer plus tard). On le sait, cette course ne brille pas par son homogénéïté, et arrivés au sommet du couloir, nous avons tenté d'attendre qu'il revienne un peu. Ni François ni moi ne sommes très patients, et nous l'avons donc descendu à 10h30, pas béton mais encore bien dur et strié de petites rigoles en haut. Dès qu'il tourne au sud, il vire à la moquette superbe. Un skieur nous a rattrappés au sommet et est descendu un peu avant nous. Du sommet, nous avons pu voir les traces d'une récente descente de la face E.