GRAND FERRAND, Cols des Aurias et du Charnier

Tout tient bien, il faut seulement signaler de fines plaques friables à proximité des crêtes, sur les versants sous le vent de N. Les orientations exposées au vent sont dures, voire gelées, avec parfois une certaine quantité de poudreuse ultra-légère posée dessus, comme dans le versant NO du col des Aurias. De nombreuses petites corniches sur les croupes.

Je suis parti du point coté 902, car il y avait un cuchon de neige visant à protéger les pistes de fond tracées un peu plus loin. Au-dessus du col de la Croix, j?ai évité à la montée le versant NO du col des Aurias, car je craignais qu?il ne fût en mauvais état en haut à cause du vent (j?en ai eu confirmation à la descente : un peu de poudreuse rapportée qui cache le sol et quelques cailloux ou mottes gelées). J?ai donc gravi la croupe NE qui part du bosquet au SE du col de la Croix et rejoint le col des Aurias : la neige était bonne.

Course magnifique, surtout par ces conditions. J?ai juste été un peu déçu par la qualité de la neige dans la pente finale, qui contraignait à quelques sauts de cabri. Et la descente en plein brouillard épais sous le col des Aurias, non repéré à la montée, était un modèle du genre : heureusement qu?il y a des piquets de parcs à mouton pour se guider un peu. La descente dans la forêt est féérique, une poudreuse qui autorise toutes les audaces, même celle de se prendre un ski dans une racine et d?exploser en plein vol. Quelques skieurs sur Vallon Pierra, mais curieusement tous sur le versant SO alors que la neige en SE était somptueuse. Quatre autres au Grand Ferrand. Mais par l?itinéraire que j?ai emprunté, solitude absolue, à l?exception de 2 marcheurs en raquettes jusqu?au col de la Croix.