COL D'ARGUILLE, Nord-ouest

À partir de 1700, on remarque un début de liaison de la couche supérieure, sur environ 10 cm. On peut donc craindre la formation de plaques friables peu décelables. J'inciterais à la plus grande prudence dans les fortes pentes chargées. Au-dessus de 2000, le vent a formé des croûtes de 5 à 10 cm, assez denses mais peu solides (elles portent rarement), alternant avec des zones bien poudreuses, mais toujours sans véritable sous-couche.

Une erreur d'itinéraire au début dans la forêt m'a coûté une bonne heure et de nombreuses calories, raison pour laquelle je me suis arrêté à 2400 sur l'itinéraire du col d'Arguille. L'erreur s'est produite à 1250, où il faut quitter le long de la Grande Valloire pour prendre à droite dans la forêt (balisage rouge et jaune). J'ai continué le long du torrent, en suivant bêtement de vieilles balises rouges puis les traces des chamois... Du " sanglier " pur jus ! Au-dessus, c'est normalement sans problème, en suivant IGN. Prudence pour traverser le torrent vers 1950 (RG->RD), car il est mal enneigé.

On peut chausser à la voiture, mais un bull a abîmé la piste : il vaut donc mieux porter sur 50 m. Ensuite, on peut garder les skis, même s'il est parfois plus pratique de les quitter pour franchir quelques ruisseaux et négocier quelques virages serrés et caillouteux dans la forêt. À la descente, par contre, déchaussage impératif vers 1500. Toutes mes excuses à 5 raquettistes qui ont suivi ma trace... La qualité de ski était assez bonne, sans trop toucher, mais on est forcé de skier lentement, à cause des cailloux et des plaques cartonnées imbriquées.