BRÈCHE SUD DE SARENNE, Couloir est
3 021
| Altitude / Lieu | Totale | Meuble | Qualité |
|---|---|---|---|
| 1492 / panneau Oratoire | 25 | 0 | 1492 / panneau Oratoire |
| 1650-2000 / pentes SE | NC | 0 | Transfo parsemée de cailloux |
| 2200 / Sablats | 75 | 0 | Croûtée au soleil, sinon poudreuse |
| 2500-2800 / Cerisier | NC | 0 | Soufflée le plus souvent, parfois poudreuse |
| 2800-3021 / Couloir E | NC | 0 | Grains fins très compacts |
| 3021-2000 / Grand Cros | NC | 0 | trafollée regelée à 17h |
| 2000-1492 / route | NC | 0 | damée sur trace, poudre ou croûte en dehors |
Nivologie
Conditions assez saines maintenant, surtout sur ces itinéraires qui ne sont plus que de vastes hors-pistes de l'Alpe d'Huez... La neige est maintenant assez homogène, même dans les orientations froides et raides, même s'il subsiste des plaques de surface peu gênantes. D'innombrables coulées descendues du Piéfroid coupent et recoupent la route jusque vers 1750. Un régal à traverser...
Itinéraire
D'abord GR 54 pour croiser la route vers 1800, puis montée à flanc pour gagner les Sablats. Plein ouest pour dépasser le lac du Cerisier et remonter le couloir est évident. J'ai nommé sa sortie brèche Sud de Sarenne, car il n'y a aucune mention sur IGN. Descente sud puis traversée à niveau pour gagner le col du Piéfroid, descente du Grand Cros jusqu'au col de Sarenne et fin par la route.
Commentaire
J'étais à pied d'œuvre à 7h30, bien décidé à gravir le pic du Lac Blanc par le Grand Sablat. Las, j'ai voulu aller un peu trop loin sur la route avec ma 405 bien basse... résultat, enlisement en faisant la marche arrière. Après une tentative de sauvetage menée par le skitourien neigerome arrivé peu après, je suis allé à Clavans le Haut où une personne est venue me tirer avec un câble. Donc, départ à 9h40 ! Du coup, j'ai voulu couper par le couloir est de la brèche au sud du sommet Sud de Sarenne. Là-haut trop tard, à plus de 15h30, j'ai choisi de descendre au plus vite par le Grand Cros. Très mauvaise neige, mais ça se skie et en prenant ensuite la route, on ne massacre pas les skis, ce qui est inévitable si on descend par les Sablats. Merci encore à neigerome, qui est parti pour trois jours en autonomie avec son chien (à suivre...). La descente du couloir est à faire, 45° sur 200 m.