LES CLOCHETONS, BRECHE S, Couloir nord-est

Difficultés à faire la trace dans les 400 derniers m en raison d'assez fortes accumulations, surtout en RD. De grosses quantités de neige ont tendance à glisser sur un vieux manteau glacé. Mais ça a tenu, descente excellente dans les 400 premiers m. De fortes chutes de neige en novembre, puis plus rien pendant 3 mois. Du coup, vers le 20 février, il n'y avait plus grand chose dans le secteur, neige au-dessus de 3000 dans les versants N et glacée. Miracle ! d'abondantes chutes de neige se sont produites dans la semaine du 23 au 26 février, ramenant la limite skiable vers 2500-2600

D'Aremd, on traverse vers le sud le grand pierrier, puis on prend à gauche dans les pentes de la RD pour gagner Sidi Chamharouch (2300). De là, on prend à droite pour suivre la RG de l'Assif-Aït-Mizane. La neige n'étant pas abondante, il n'était pas possible de remonter le fond. Vers 2400-2500, la neige apparaît, mais les mules ont pu progresser encore un peu. Vers 2600, on a pu chausser. L'itinéraire suit alors le chemin d'été jusqu'au refuge. Ensuite, on prend les pentes orientées est au-dessus du refuge, puis on gagne la combe des Clochetons qu'on remonte jusqu'à une brèche bien marquée

Parti de Marrakech vers 7h30, j'ai réussi à trouver la route d'Asni, puis d'Imlil (1700), cette dernière récemment refaite et goudronnée. Ayant pris en stop un vieux de M'Zic, sa femme et leur fille, je me suis laissé entraîner jusqu'à Aremd (1900), par une piste tout juste carrossable où il est quasiment impossible de se croiser (à déconseiller). Arrivé vers 9h à Aremd, je tombe sur des muletiers qui s'apprêtaient à partir. Une fois mes sacs et skis chargés et ma voiture parquée dans un garage perché, nous voilà partis. Après Sidi Chamharouch, j'entends deux jeunes skieurs parler français : j'engage la conversation et je découvre qu'il s'agit d'Alban et Sandrine, avec lesquels j'avais récemment pris contact sur le forum internet de ski-rando ! Arrivés peu après au refuge, nous enchaînons, Alban et moi, après deux heures de pause, avec la montée aux Clochetons