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Courses

Grands et moins grands chelems

vendredi 1er septembre 2006 par TASSAN Lionel

Avec ma dernière sortie à l’aiguille de Bionnassay le 23 aout, l’idée de reskier 12 mois consécutivement fait à nouveau partie de mes projets après quelques années de vaches…sèches. Le mois de septembre ne devrait pas poser de problêmes dans le massif du Mont-Blanc (au moins) et la suite c’est en quelque sorte du tout cuit.

C’est durant l’hiver 1999-2000 que j’entendais parler pour la première fois de grand chelem par l’intermédiaire de Julien Vallet, admin de c2c. Cette idée, qui consiste à skier tous les mois de l’année, risque d’être de plus en plus un challenge dans les années à venir. Après réflexion, on pourrait la décliner de différentes façons :

 Le GRAND CHELEM : skier tous les mois d’une même année civile
 Le PETIT CHELEM : skier 11 mois sur 12 d’une même année civile
 Le 12/12 : skier 12 mois consécutivement mais à cheval sur deux années civiles
 Le 11/12 : skier 11 mois sur 12 consécutifs à cheval sur deux années civiles
 Le 10/12 : le lot de consolation. Skier 10 mois sur 12 consécutifs.

Ainsi dans l’ordre d’intérêt croissant on aurait :
10/12 - 11/12 - PETIT CHELEM - 12/12 - GRAND CHELEM.

A cela, s’ajouteraient des compléments (en bas de casse) :
 "topo" : dans un même massif (donner alors le nom du massif)
 "plus" : dans le niveau 4
 "extrême" : dans le niveau 5

Evidemment le top serait un "GRAND CHELEM topo extrême"

Pour valider il faut quelques critères :
 1 sortie minimum par mois bien sûr
 X sorties différentes sur les X mois considérés (X=10,11 ou 12). Si par exemple, on ne skie qu’une fois en août et qu’une fois en septembre, on ne peut faire le même itinéraire. Il faut au moins une nouveauté par mois.
 Dénivelé minimum de 1000m, ratio ski/marche minimum de 60/40
 Remonter 3 fois de suite le même névé de 400m n’est pas valable, il faut une véritable course
 Deux sorties ne comptent pas dans les Alpes françaises, enlevant tout intérêt au challenge : mont blanc du Tacul et mont Maudit, faces nord. La liste est à compléter avec la Suisse.
 ...

Pour ma part :
 GRAND CHELEM Ecrins 2001
 10/12 (2002)
 10/12 Belledonne (2004)

On s’amuse comme on peut en attendant l’hiver.
Je crois que DBL avait d’autres idées (faut que je retrouve un mail qu’il m’avait envoyé). Les plus anciens se souviennent-ils de saisons phares où ils ont accumulé les chelems ?


Messages et Commentaires ...
  • 5 septembre 2006 paroplapi - grands chelem

    Personnellement je ne fais pas de grands chelems ni même de 10/12 mais je pense qu’il faudrait rajouter un critère du type : chaque sortie doit s’effectuer entre disons le 10 et le 20 de chaque mois. Sinon quelqu’un ayant skié le 1er aout et le 30 septembre pourrait revendiquer un grand chelem avec quand même presque deux mois sans ski.

  • 5 septembre 2006 stephane revet-servettaz - Grand Chelem...

    Excellente idée ! Je suis partant ; pour l’instant depuis octobre dernier je n’ai laissé les planches sous le lit qu’au mois d’août et septembre semble prometteur...

  • 7 septembre 2006 Alexandre Simon - Grand Chelem

    Que faut-il comprendre par ratio ski/marche 60/40 ? Compte-t-on le dénivelé (montant ou descendant ?), la longueur de course en distance, en durée de descente ?
    Je ne suis pas sûr qu’il faille exclure le mont Blanc du Tacul, la course ne devrait pas toucher les 1000m ? Quand au Mont Maudit c’est vrai c’est facile mais ça reste une grande course bien qu’un téléphérique amène très haut. Je ne vois pas a priori de différence ethique entre utiliser un téléphérique qui monte très haut et utiliser un accès routier élevé (+chemin forestier souvent !) avec sa voiture. Pour moi seule la pente skiable compte, pas ce qu’il y a avant.
    il sera sans doute plus facile de faire un GRAND CHELEM Mont Blanc extrême qu’un GRAND CHELEM Dévoluy extrême

  • 7 septembre 2006 LTA - éléments de réponse

    A Paroplapi.
    Tu peux aussi profiter d’une mousson de fin août et faire deux jours, 31 août et 1 septembre. Mais bon, octobre, n’est pas gagné tous les ans. Skier 1 août et 30 septembre non plus, c’est même encore plus dur. Il faut à la fois un gros hiver, un début d’été frais et un automne très précoce. Mais pourquoi pas rajouter un complément chiffré qui donne le nombre de jours maxi consécutifs non skiés. Plus ce nombre est petit, plus le grand chelem a de valeur. Dans ce cas, en 2001, j’ai fait un Grand Chelem Ecrins 2001 - 51

    A Alexandre.
    60/40 c’est le dénivelé de ski à la descente. Exit le dénivelé montant, on est là pour skier. Au printemps, parfois tu montes à pied sur un sentier et tu skies plus bas au retour sur un névé bosselé et mou dans un vallon. De même, dans une pente raide, tu montes à pied skis sur le dos. Non, la montée ça n’a pas de sens. En durée aussi parce vu comme ça va vite en neige transformée à la descente, 15 minutes de portage au retour mettraient déjà le ratio hors limite. Et un skieur rapide serait plus pénalisé qu’un autre ! Par contre c’est vrai que dans certains cas, ça peut fausser un peu le résultat. Par exemple dans un long vallon, un faible dénivelé de portage peut durer longtemps et rendre une impression de non rentabilité de port des skis.
    Et pour ce qui est du Tacul, tu dois avoir les 1000m tout justes car tu chausses sur l’arête de l’aiguille du Midi et tu commences par 250m de descente. Tu peux aussi, au retour, descendre un peu plus bas que le col du Midi pour arrondir. Ca, c’est faisable tous les ans, de même que le Maudit. T’en fais un en août, l’autre en septembre et hop, le tour est joué. Quand au grand chelem Dévoluy extrême (sur neige, pas de blagues sur les cailloux !), j’offre le champagne au premier.

  • 10 septembre 2006 Frédéric Bunoz - Dénivelé

    "Et pour ce qui est du Tacul, tu dois avoir les 1000m tout justes car tu chausses sur l’arête de l’aiguille du Midi et tu commences par 250m de descente. Tu peux aussi, au retour, descendre un peu plus bas que le col du Midi pour arrondir."

    Apparemment, on peut faire les 1000m en plusieurs descentes, mais pas sur le même itinéraire.
    Et si les 2 itinéraires ont une partie en commun, comme par exemple le Dôme de Monétier, le Pic du Rif, la Pointe des Arcas, le Col de Prait, le Pic de Séguret et la Brêche Gardinier en descendant à chaque fois à 3000m sur le glacier de Séguret Foran, 2000m de ski, histoire d’avoir un ratio supérieur à 60/40 avec les 1300m de portage qui suivent ? :-))


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