Décembre 2011
- Jean Jacques Bianchi
Le lobby des motoreux ( terrestres ) semble avoir réussi son coup
Remercions les politiques complices nommément remerciés dans le texte ci après, quelques obscurs députés et surtout l’ex judoka D.Douillet, et NKM, ministre de l’Environnement ( du moins, c’est ce qui est marqué en haut de sa feuille de paye )
Préparons nous à voir les hordes sauvages et quads en tous genre, munis d’un blanc seing, ravager les dizaines de milliers de kilomètres de chemins qui restaient encore à peu près préservés.
J’ose espérer que cette circulaire "NKM" ( dont je n’ai pas encore vu l’officialisation) sera contestée par les associations nationales de défense de l’environnement
( elle contredit des principes confirmés par les plus hautes autorités judiciaires françaises )
LE MINISTÈRE DE L’ECOLOGIE OFFICIALISERA DEMAIN MARDI UNE LETTRE-CIRCULAIRE AMENDANT LA
CIRCULAIRE DU 6 SEPTEMBRE 2005, DITE " CIRCULAIRE OLIN ". EXIT LA NOTION DE " CARROSSABILITÉ "
QUI PERMETTAIT AUX AGENTS DE VERBALISER À TORT ET À TRAVERS.
LA CIRCULAIRE OLIN ENFIN AMENDÉE !
Ce nouveau texte officiel vient mettre fin à la dérive restrictive des interprétations successives de la loi du
3 janvier 1991, dite " loi Lalonde ".
En revenant aux fondamentaux de la loi Lalonde, la Ministre de l’Ecologie Mme Nathalie Kosciusko-Morizet redonne de la dignité aux usagers motorisés "qu’ils soient randonneurs, chasseurs, pêcheurs,
ramasseurs de champignons ou parfois même exploitants" qui n’en pouvaient plus d’être pourchassés
comme des braqueurs de banque.
Pour autant, cette décision n’est en rien dommageable pour l’environnement. Car bien sûr le hors piste
reste strictement interdit. Elle conforte une simple réalité : les chemins ne sont pas des espaces
naturels, mais des voies de communication créées par l’homme et destinées à la circulation des biens et
des personnes.
Le CODEVER salue donc cette décision courageuse de la Ministre de l’Ecologie Mme Nathalie Kosciusko-Morizet. Nous aurions bien sûr préféré voir ces principes gravés dans le marbre de la loi. Peut-
être faudra-t-il y venir un jour, si les nouvelles consignes n’étaient pas suivis par les agents.
Quoi qu’il en soit, nos longues années d’efforts ont fini par porter leurs fruits. Le CODEVER félicite ses
délégués et ses très nombreux adhérents qui sont allés rencontrer près de 180 députés. Il fallait en
effet expliquer les conséquences néfastes de la circulaire Olin sur la liberté fondamentale de circuler
et sur tout un pan de l’économie touristique et sportive.
Le CODEVER remercie le nouveau Ministre des Sports David Douillet, dont l’appui a semble-t-il été décisif.
Nous remercions surtout le député de la Lozère Francis Saint-Léger, premier élu qui chercha voila plus de
deux ans à clarifier la situation en déposant une proposition de loi, permettant ainsi de relancer le débat.
Nous tenons en#n à associer à cette bonne nouvelle la Fédération Française de Motocyclisme et Jean-Pierre Domergue du Moto-club Lozérien, avec lesquels nous avons également étroitement travaillé sur le sujet ces deux dernières années.
CE QUI CHANGE
LE NOUVEAU TEXTE REVIENT AUX FONDAMENTAUX DE LA LOI DU 3 JANVIER 1991, DITE "LOI LALONDE" :
seul le "hors-piste" est strictement interdit. Les véhicules à moteur peuvent librement circuler sur les routes et les chemins ouverts à la circulation publique ;
les chemins ruraux sont affectés sans condition d’état à la circulation publique des véhicules
à moteur, sauf réglementation locale spécifique ;
les propriétaires privés sont seuls à décider s’ils ouvrent ou non à la circulation publique
des véhicules à moteur leurs chemins privés ou d’exploitation. Le Ministère recommande
formellement de matérialiser cette décision sur le terrain, pour éviter toute ambiguïté et
tout litige ;
les agents assermentés devront prioritairement rechercher les infractions caractérisées :
circulation hors-piste et circulation sur des voies privées signalées comme interdites par
leurs propriétaires.
Restez mobilisés !
Nous appelons les pratiquants à rester mobilisés. Le Codever a en e$et besoin de soutien pour continuer son
travail de fond : faire aboutir la proposition de loi " anti-barbelés ", poursuivre les démarches de concertation
auprès des élus ruraux pour éviter la multiplication des interdits, aider les organisateurs de randonnées, éviter
la sanctuarisation des espaces naturels, etc. Nous comptons sur vous !